Semaine Portes ouvertes à l’Espace Natbé
Du 22 au 27 juin, venez rencontrer les intervenants, participer à des ateliers, découvrir l’espace Natbé.
J’anime un atelier autour des cycles de vie familiaux ce samedi 27 juin à 13h30.
Du 22 au 27 juin, venez rencontrer les intervenants, participer à des ateliers, découvrir l’espace Natbé.
J’anime un atelier autour des cycles de vie familiaux ce samedi 27 juin à 13h30.
Très jolie rencontre avec les patients adultes membres de l’association Vaincre la mucoviscidose.
Un atelier de 2 heures de pratiques et d’échanges autour de l’hypnose et de la gestion de la douleur…
Que l’on soit à l’aise ou non dans ces systèmes, on y participe, on y contribue, on les alimente de notre présence… Et même de notre absence !
« Un système est un ensemble d’éléments en interaction dynamique, organisé en fonction d’un but. »
Joël de Rosnay
Si l’on ramène cette définition à l’individu, ce sont donc les interactions, soient les caractéristiques des relations, qui définissent le système.
Issue de l’école de Palo Alto, la systémie se base sur la théorie de la communication et des interactions entre individus au sein d’un système de référence.
Lorsque ces échanges deviennent bloquants, lorsqu’ils contribuent à un mal-être, il est temps d’en interroger le fonctionnement.
Une observation attentive montre que les échanges et les comportements, souvent spontanés et inconscients, sont en fait structurés et se répètent.
Ces répétitions, appelées « redondances interactionnelles » par l’École de Palo Alto, correspondent bien aux interactions récurrentes, caractéristiques de l’organisation d’un système.
Il ne s’agit pas de comprendre en analysant chaque partie du système, mais bien d’avoir une vision globale des sous-systèmes relationnels et de leurs interactions récurrentes.
Si la thérapie analytique s’intéresse au « pourquoi », la thérapie systémique, elle, va se baser sur le « comment ».
La notion d’interaction déborde largement la simple relation de cause à effet.
La relation entre les membres d’un système se traduit souvent par un rapport d’influences complexe.
Connaître la nature et la forme d’une interaction est plus important que connaître la nature de chaque composant (acteur) du système.
On s’attache donc au « comment » se déroulent les échanges par rapport à un objectif et non à leur objet ou à l’analyse des causes de leur fonctionnement.
Ainsi, c’est bien sur la spécificité des relations à l’intérieur du système de référence que porte le questionnement.
Elle tient son nom de Milton Erickson (1901 – 1980), qui en a fondé les concepts sur la base de suggestions thérapeutiques. Dans ce modèle, il s’agit avant tout d’établir des permissions en s’adressant à l’inconscient du sujet. En effet, notre inconscient est le réservoir de nos ressources, de nos potentiels. Il est également la mémoire de toutes nos expériences passées, tous nos souvenirs (inconscients bien sûr !). Une simple autorisation permet au sujet de retrouver les réponses, recontacter les solutions, les comportements qu’il a déjà su mettre en place dans certaines situations pour éventuellement les appliquer à d’autres, ou les systématiser. De même, certains comportements correspondent à des automatismes inconscients mais ne sont plus utiles aujourd’hui. L’hypnose permet de revenir sur le moment de leur mise en place et ainsi repartir sur de nouvelles bases. Le thérapeute sert alors de médiateur, de guide accompagnant dans cette démarche.
Psychothérapie : Méthode thérapeutique qui fait uniquement appel à des moyens de l’inconscient ou subconscient afin de traiter les troubles psychiques ou somatiques de l’esprit. La psychothérapie est originellement, d’après son père fondateur, Hyppolythe Berheim, un « traitement thérapeutique par la suggestion hypnotique ».
L’état hypnotique est un état naturel de conscience modifié, que nous vivons plusieurs fois par jour, comme par exemple lorsque nous sommes « dans la lune » ou encore lorsque la route défile « machinalement » sous nos yeux, en voiture ou dans les transports.
A l’encontre du travail psychanalytique, sans pour autant être incompatible, l’hypnose ne nécessite pas de faire émerger à la conscience les causes de la problématique identifiée. Basée sur les émotions et s’appuyant sur les 5 sens, elle agit avant tout au niveau inconscient. C’est ce levier thérapeutique qui permet un réajustement quasi-immédiat des comportements.
La relaxation est souvent nécessaire pour accéder à l’état hypnotique. La détente permet de se focaliser sur les sensations du moment présent et ainsi de laisser l’inconscient prendre la place dans un cadre détendu et sécure. Mais elle n’est pas la seule porte d’entrée : l’hyperconscience (état de conscience accrue) permet également d’accéder à l’inconscient. La transe ou état de conscience modifiée peut être plus ou moins profonde. Mais dans tous les cas, c’est au niveau inconscient que la réorganisation peut se faire de façon effective et efficace. C’est donc bien une véritable collaboration active entre l’inconscient et le conscient, du sujet et du thérapeute, qui se met en place.
L’Hypnose est à l’origine des pratiques visant à soigner ou aider par le biais seul de l’esprit, et ce, aussi bien avec un impact psychologique que physiologique (le corps). C’est Hippolyte Bernheim, qui baptise ce type d’approche » psychothérapie « , en 1891. L’orientation existentielle-humaniste considère que l’être humain possède en lui les ressources nécessaires pour se réaliser. Le psychothérapeute humaniste travaille sur le moment présent, sur la capacité de la personne à prendre conscience de ses difficultés actuelles, à les comprendre et à modifier sa façon d’être ou d’agir. Il aide son client à croire en son potentiel et à effectuer par lui-même des changements dans sa vie.